La probabilité d'une hausse des taux d'intérêt cette semaine est faible, juillet étant plus probable: économistes

Les économistes affirment que la probabilité d'une hausse des taux de la Banque du Canada lors de sa réunion de décision sur la politique monétaire cette semaine par rapport à un maintien est essentiellement basée sur la prédiction du résultat d'un tirage au sort.

Les marchés croient que la Banque du Canada attendra jusqu'à vendredi pour publier les données sur l'emploi de mai.

Cela pourrait augmenter ou diminuer la probabilité que la Banque augmente ses taux de 25 points de base (0,25%) lors de sa réunion du 12 juillet.

Benjamin Reitzes, de BMO, a noté que l'annonce de la politique de la Banque du Canada le 7 juin était très proche. La décision de maintenir le statu quo ou d'augmenter les taux de 25 points de base supplémentaires est sur le fil du rasoir.

Les économistes de Desjardins ont également noté que c'est presque un tirage au sort de savoir si la Banque augmentera ses taux ou non cette semaine.

Les marchés des swaps d'indices au jour le jour évaluent actuellement une probabilité de 41% pour une augmentation des taux cette semaine. Cependant, les cotes montent à 78% lors de la réunion de juillet de la Banque.

Les tarifs ne sont pas aussi élevés qu'ils devraient l'être

Une récente table ronde Doug Porter, économiste en chef de BMO et animateur à l'Empire Club of Canada, a déclaré que la hausse des prix des maisons est un autre indicateur que la Banque surveillera de près.

Si le marché du logement, qui est la composante sensible aux taux d'intérêt dans le cycle de l'économie, peut résister aux hausses de taux de l'année dernière et a commencé à se redresser, alors la question doit être posée : « Les taux ont-ils été presque trop élevés ? Porter a déclaré. dit Portier. "Je pense que la Banque du Canada, ainsi que la Réserve fédérale, pourraient revenir en arrière et augmenter les taux d'intérêt."

Seule Scotia Economics, sur les six grandes banques, prévoit une hausse des taux mercredi. Il s'attend à ce que cela soit suivi de "directives continues qui laissent la porte ouverte à un resserrement supplémentaire".

Les économistes ont déclaré: "Nous pensons que la BoC devrait peser les risques potentiels de baisse de l'inflation plus que ce qui est justifié après l'annonce de la pause." Écrivain. Cela suggère que nous devons être plus conservateurs dans notre approche de la gestion de l'inflation et un mouvement supplémentaire de 25 points de base lors de la réunion de cette semaine.

La BoC ne peut plus se permettre d'être patiente et d'attendre le résultat d'un vote. [upside] "Les risques se matérialisent en raison des coûts importants associés à un écart continu par rapport à notre objectif", ont-ils déclaré. La question n'est pas de savoir si le gouverneur Macklem augmentera ses prévisions d'inflation mais de combien.

Les prédictions des prévisionnistes

Décision tarifaire

  • Desjardins : Bien que nous n'excluons pas [une hausse des taux en juin], nous pensons qu'un mouvement en juillet est plus probable… mais les attentes du marché pointent toujours vers le statu quo lors de la prochaine réunion. Le marché pourrait être surpris par une hausse des taux, qui conduirait à la spéculation et au resserrement des conditions financières. C'est quelque chose avec lequel la Banque du Canada pourrait ne pas se sentir à l'aise.
  • Banque Nationale de : Nous voyons un argument pour attendre au moins un mois de plus. Cela donnera aux décideurs plus de temps pour recueillir des données et évaluer l'impact des hausses de taux plus tôt sur l'inflation/l'économie. Leur objectif du jour au lendemain se situe déjà bien au-dessus de la zone neutre (2-3%), qu'ils estiment. Il s'agit d'une réunion très "en direct" et compte tenu de la manière dont ils ont structuré leurs conseils, il leur serait facile de justifier une augmentation des tarifs.

Le PIB

  • BMO : La dernière lecture sur l'économie a montré que le PIB du premier trimestre a augmenté de 3,11 TP3T en rythme annuel. La dynamique s'accélère au deuxième trimestre. L'estimation rapide du PIB d'avril est de +0,2%. Cela semble avoir surmonté la grève de deux semaines dans le secteur public et suggère qu'il y a plus d'élan dans l'économie que prévu. La Banque du Canada prévoit (espère?) La Banque du Canada prévoit (espère?) qu'une période prolongée de croissance inférieure au potentiel fera baisser l'inflation au cours des prochains trimestres. D'ici fin 2020, l'objectif de 2% devrait être atteint.

En emploi :

  • Banque Nationale de : Cette création d'emplois spectaculaire s'inscrit dans un contexte de croissance démographique tout aussi spectaculaire… Les hausses de taux ont été très agressives et continueront de peser sur l'économie avec un certain décalage… » La croissance spectaculaire de la population est un cadre parfait pour cette création d'emplois. Les hausses de taux sont très agressives, et elles continueront de peser sur l'économie avec du retard..."

Prévisions tarifaires pour le dernier trimestre

Voici les prévisions les plus récentes en matière de taux d'intérêt et de rendement des 6 grandes banques. Toute différence par rapport aux prévisions précédentes sera notée entre parenthèses.

Le taux cible est :
Fin d'année '23
Le taux cible est :
Fin d'année '24
Le taux cible est :
Fin d'année '25
Rendements obligataires pour les obligations BoC à 5 ans :
Fin d'année '23
Rendements obligataires pour les obligations BoC à 5 ans :
Fin d'année '24
BMO 4.50% 3.50% N / A 3.50% (+25bps)
3.25% (+30bps)
Banque CIBC 4.50% 3.00% N / A N / A N / A
CNB 4.00% (-25bps) 3.00% N / A 2.80% (-10bps) 2.70% (+5bps)
RBC 4.50% 3.00% N / A 2.75% 2.55%
ÉcossaisjeUN 4.75% (+25bps) 3.25% (+25bps) N / A 3.25% (-10bps) 3.25%
TD 4.50% 2.50% N / A 2.85% (-5bps) 2.60%

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